L’intuition est désormais décodée par les psychologues cognitivistes et les neuroscientifiques. Grâce à l’IRM (imagerie par résonance magnétique), ces derniers ont ainsi pu montrer que ce « superpouvoir » – qui peut jaillir sous la forme d’un « flash », d’une « petite voix intérieure » ou d’un pressentiment -mobilise, en quelques millisecondes, des aires cérébrales aussi variées que celles liées à la reconnaissance d’objets, de visages ou de formes, mais aussi la mémoire, l’exécution de comportements automatiques ou encore les émotions. L’intuition serait donc loin d’être un processus mental irrationnel, mais plutôt une forme de pensée ultrarapide et économique qui viendrait court-circuiter le cortex préfrontal, où loge notre raisonnement analytique conscient (beaucoup plus lent et gourmand en énergie). En d’autres termes, chacun de nous se constitue un stock d’histoires vécues, une sorte de « banque de données », dans laquelle il vient puiser sans réfléchir en cas de besoin. Mais attention, ce « système » en pilotage automatique et inconscient peut connaître des défaillances.
Peut-on se fier à son intuition ?
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