Des hydrates de méthane ‘déstabilisés’ lors du précédent interglaciaire

Une étude dirigée par l’Université de Californie à Santa Barbara (États-Unis) a identifié un mécanisme d’amplification climatique impliquant les hydrates de méthane lors du précédent interglaciaire. Ces résultats publiés dans la revue PNAS ce 22 août invitent à reconsidérer les impacts potentiels du réchauffement contemporain sur ces formations.

Le précédent interglaciaire remonte à l’Éémien, il y a environ 125 000 ans. La température moyenne de la Terre était alors 1 °C à 1,5 °C plus élevée que l’actuelle, ce qui en fait un analogue raisonnable au réchauffement attendu au cours des prochaines décennies. Or, des chercheurs ont récemment découvert que le niveau de chaleur relativement modéré du début de l’Éémien a suffi à déclencher un processus d’amplification du réchauffement jusqu’alors sous-évalué.

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