Climat : quand la baisse de la pollution accentue le réchauffement

Depuis 2000, l’amélioration de la qualité de l’air a paradoxalement entraîné un supplément de réchauffement qui équivaut de moitié à celui dû au seul CO2. Ce sont les résultats avancés par une étude publiée ce 21 septembre dans la revue Atmospheric Chemistry and Physics.

Toutefois, il n’y a pas de symétrie entre les deux influences. Et pour cause, les gaz à effet de serre ont une durée de vie allant de quelques décennies à plusieurs siècles alors que les aérosols sont éliminés en quelques semaines. La dynamique cumulative du CO2 et des autres gaz à effet de serre explique donc pourquoi c’est l’effet réchauffant qui l’emporte très largement sur le second.

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