Depuis quelques années, une scientifique travaille sur la fausse teigne, un papillon très spécifique. Plus précisément, ces travaux portent sur la salive de la larve de ce papillon, capable de dégrader rapidement le polyéthylène, l’un des plastiques les plus répandus sur Terre.
Et si la salive d’une larve pouvait être à l’origine d’une solution bio-technologique à l’échelle industrielle dans le but d’éliminer l’excès de plastique dans le monde ? Cette piste est celle explorée dans une étude publiée dans la revue Nature Communications le 4 octobre 2022. Depuis 2017 au Centre de recherche biologique Margarita Salas de Madrid (Espagne), Federica Bertocchini et son équipe focalisent leurs recherches sur deux enzymes présentes dans la salive de la larve de la fausse teigne (Galleria mellonella).