Et s’il existait un lien entre des créatures anciennes enfouies sous les océans et les tremblements de terre ? Des chercheurs néo-zélandais évoquent notamment de petites masses d’organismes marins unicellulaires qui pourraient influencer les mouvements et la friction des plaques tectoniques en disparaissant.
« Nous avons découvert que la calcite de ces minuscules organismes peut affecter le mouvement dans la zone de subduction », a déclaré Carolyn Boulton, la principale meneuse des travaux dans un communiqué du 10 octobre 2022.
En réalité, les scientifiques ont formulé deux théories. La première donne à penser que si la calcite parvient tout de même à se dissoudre, elle pourrait agir comme un morceau de sucre dans une tasse de thé. Ainsi, les petits morceaux pourraient favoriser le glissement entre les plaques. La seconde théorie avance quant à elle que si la calcite ne se dissout pas, elle ferait alors office de bouchon bloquant le mouvement des plaques. Or, ce bouchon pourrait un jour « sauter » et libérer une énergie conséquente sous forme d’explosion, donnant lieu à un « super séisme ». Dans les deux cas, la calcite des foraminifères jouerait un rôle très important.