Un emballement climatique dû aux hydrates de méthane semble de moins en moins probable

Les hydrates (ou clathrates) de méthane sont souvent mis en avant en raison de leur statut potentiel de « bombe climatique ». Or, des mesures et analyses de terrain ont montré que si du méthane est effectivement libéré par ces formations, celui-ci est en grande partie dissipé avant de pouvoir atteindre l’atmosphère. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Geoscience ce 17 octobre.

Lorsque l’on aborde la question du changement climatique, les risques d’emballement sont souvent évoqués. L’un de ces risques porte sur la libération massive de méthane (CH4), un puissant gaz à effet de serre, suite à la déstabilisation de clathrates situés sur les talus continentaux, de quelques centaines à quelques milliers de mètres sous la surface de l’océan.

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