Les humains pourraient-ils hiberner comme certains mammifères, insectes et autres reptiles ? Des experts interrogés dans un magazine scientifique américain n’excluent pas cette possibilité. En revanche, il convient dans un premier temps d’explorer davantage la définition du mot hibernation.
Concrètement, l’hibernation relève d’une diminution de l’activité physiologique, cette dernière se traduisant entre autres par une baisse de la température corporelle ainsi que par un ralentissement du métabolisme. En outre, ces changements peuvent varier en intensité selon les périodes d’hibernation et les types d’êtres vivants.
Et s’il était envisageable pour les humains d’hiberner ? Les spécialistes de la question n’excluent pas cette possibilité, mais estiment qu’il faudrait alors se contenter d’une forme d’hibernation de « bas niveau ». Ainsi, il ne sera absolument pas question de se priver d’eau et de nourriture durant la moitié de l’année comme peuvent le faire certains mammifères. Il faut dire que selon certaines recherches, les espèces vivantes capables d’hiberner ont une incroyable faculté à réguler leur organisme et fonctionner en circuit fermé. Cela est rendu possible grâce à la présence d’un neurotransmetteur très particulier : l’adénosine qui est en lien étroit avec le sommeil.