Sans l’influence du sel, les pôles seraient dépourvus de banquise

Une étude dirigée par l’Université de Göteborg (Suède) a montré que la présence actuelle de banquise aux pôles s’explique en grande partie par la répartition du sel dans les eaux de hautes latitudes. Sans ce facteur, il serait bien plus difficile de former de la glace de mer et les échanges d’énergie au sein du système climatique en seraient grandement affectés. Les résultats ont été publiés dans la revue Science Advances ce 16 novembre.

La raison est qu’une eau refroidie en surface, toutes choses égales par ailleurs, deviendra plus dense et aura par conséquent tendance à plonger et à être remplacée par une eau sensiblement plus chaude remontant depuis les profondeurs. Le brassage constant aura ainsi tendance à prévenir la formation de glaces de mer. Or, ce n’est pas ce que l’on observe. Pour bien comprendre, il faut en fait tenir compte d’un autre paramètre tout aussi important : la salinité de l’eau de mer.

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