Après que l’armée des États-Unis ait alerté il y a deux ans sur le déploiement de la 5G, les compagnies aériennes ont commencé à résoudre des soucis relatifs aux interférences dans l’espace aérien. La situation a évolué, mais le problème n’est pas encore totalement résolu.
La FAA évoque un problème de taille : le radioaltimètre, dispositif servant aux avions à évaluer leur altitude en vol. Or, ce même dispositif a recours à des ondes radio. La phase d’atterrissage est la phase de vol la plus concernée, car le radioaltimètre permet d’évaluer la bonne trajectoire par rapport à la piste. Indispensable donc, surtout par mauvais temps et/ou durant la nuit. La FAA estime à 180 le nombre d’avions en attente de remplacement de leur équipement. Concernant les 820 appareils restants, des filtres anti-5G devraient se montrer suffisants pour éviter une perturbation des instruments de bord. Par ailleurs, ces modifications devraient coûter aux compagnies pas moins de 26 millions de dollars.