Et si la Chine s’appropriait le marché de l’hydrogène vert ?

Connue pour être un pays très polluant, la Chine fait en parallèle de nombreux efforts en matière d’énergie verte. Aujourd’hui, ce pays désire être à la pointe d’une autre ressource en lien étroit avec la transition énergétique : l’hydrogène vert.

Concrètement, il s’agit de puiser l’hydrogène dans l’eau en alimentant un électrolyseur avec de l’électricité provenant du solaire, de l’éolien ou de l’hydraulique. Le courant électrique donne la possibilité de décomposer les molécules d’eau, celles-ci étant constituées de deux atomes d’hydrogène et d’un atome d’oxygène (H2O). Le procédé permet d’obtenir des molécules de dioxygène (O2) et du dihydrogène (H2).

Aujourd’hui, la Chine fabrique déjà 40 % des électrolyseurs à l’échelle mondiale. Or, la production devrait faire l’objet d’une multiplication par 91 d’ici 2030 afin de répondre à la demande générale. Par ailleurs, évoquons le fait que si les appareils fabriqués en Chine sont moins performants que ceux provenant d’Europe et des États-Unis, ceux-ci sont beaucoup moins onéreux. Les coûts de production sont effectivement quatre fois moins importants en Chine, alors que le secteur reçoit assez peu de subventions.

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