Aux États-Unis, des chercheurs désirent tenter d’améliorer les soins médicaux en lien avec les anévrismes cérébraux, ces derniers ayant malheureusement leurs limites. Or, au centre de ces possibles améliorations se trouve l’impression 3D.
Actuellement, deux méthodes existent pour traiter les anévrismes cérébraux : le clip chirurgical et l’embolisation par bobine endovasculaire. Le premier traitement est très délicat et très risqué car impliquant une opération à crâne ouvert. Le second est celui le plus utilisé, consistant à installer un cathéter capable de délivrer des bobines souples afin d’empêcher l’écoulement de sang dans le vaisseau sanguin affecté, aidant ce dernier à éviter la rupture.
Le projet en est seulement à ses débuts, si bien qu’il n’existe pour l’heure aucune information définitive au niveau des procédés d’impression 3D dont il sera question. En revanche, les scientifiques pensent avoir recours à la fabrication additive bio-médicale avancée. L’objectif ? Fabriquer des dispositifs uniques et personnalisés – les fameuses bobines souples – capables de s’adapter à la forme géométrique, à la taille et à l’emplacement d’un anévrisme. Pour les chercheurs, l’impression 3D permet cette précision et donc une adaptabilité à chaque patient.