Sept ans après l’acceptation initiale du projet, le gouvernement indien a maintenant donné son feu vert pour la construction d’un détecteur d’ondes gravitationnelles à Hingoli, à environ 590 km à l’est de Mumbai, la capitale du Maharashtra. Cette nouvelle installation travaillera de concert avec les quatre autres instruments déjà implantés aux États-Unis, en Italie et au Japon.
Cela étant dit, les ondes gravitationnelles sont extrêmement difficiles à détecter en raison de leur faible amplitude. Seuls quatre instruments en sont capables actuellement. Deux installations jumelles, qui intègrent le programme LIGO (Laser Interferometer Gravitational-Wave Observatory), se trouvent dans l’État de Washington et en Louisiane, aux États-Unis. Elles sont d’ailleurs à l’origine de la première détection directe d’ondes gravitationnelles en février 2016. Celle-ci provenait de la fusion de deux trous noirs situés à environ 1,3 milliard d’années-lumière de la Terre. Un troisième détecteur, appelé Virgo, se trouve en Italie, tandis qu’un autre nommé Kamioka Gravitational-Wave Detector (KAGRA), est situé au Japon.