En avril 2021, une étude avait estimé à environ 2,5 milliards le nombre de T. rex ayant vécu à la fin du Crétacé, il y a entre 68 et 65,5 millions d’années. De nouveaux travaux publiés dans la revue Paleontology contestent ce nombre.
La Loi de Damuth, proposée par le biologiste John Damuth, permet d’estimer la densité d’une population attendue en fonction de la masse corporelle moyenne d’un animal représentant cette population. D’autres données, comme le niveau trophique (la position dans la chaîne alimentaire) et leur physiologie doivent également être prises en compte.
Cependant, cette estimation n’avait pas fait l’unanimité. Eva Griebeler, écologiste de l’évolution à l’Université Johannes Gutenberg de Mayence, en Allemagne, n’était par exemple pas d’accord avec certaines des données intégrées dans ce modèle. La chercheuse pense en effet que l’équipe du Dr. Marshall a surestimé les taux de survie et les capacités de ponte du T. rex , ainsi que le nombre de générations qui ont existé pendant cette période, ce qui fausse les résultats.