La startup d’énergie de fusion Helion, basée à Washington, vient de signer le premier accord d’alimentation en énergie de fusion au monde. Elle promet de fournir à Microsoft au moins cinquante mégawatts d’énergie de fusion propre d’ici 2028, sous peine de payer des pénalités financières.
La fusion nucléaire est basée sur le principe de la conversion de masse en énergie, tel que décrit par l’équation célèbre d’Einstein : E = mc². Lorsque les noyaux légers, comme ceux de l’hydrogène, fusionnent pour former des noyaux plus lourds, une petite quantité de masse est convertie en une énorme quantité d’énergie selon cette équation.
Cette réaction de fusion se produit naturellement dans des conditions extrêmement chaudes et sous des pressions intenses ressenties dans le cœur des étoiles, y compris notre Soleil. L’idée serait donc de pouvoir imiter ce que font les étoiles, mais à des échelles plus petites sur Terre. Les deux isotopes d’hydrogène les plus couramment utilisés dans les réactions de fusion nucléaire sont le deutérium (un proton et un neutron dans son noyau) et le tritium (un proton et deux neutrons). Lorsqu’ils fusionnent, ces isotopes forment de l’hélium et libèrent une grande quantité d’énergie.