L’atterrisseur japonais Hakuto-R, qui emportait également un petit rover pour les Émirats arabes unis, avait échoué à sa tentative d’atterrissage lunaire le 25 avril dernier. Les communications ayant été rompues avant le crash, les équipes au sol n’avaient alors aucune idée de l’endroit où l’atterrisseur avait fini. Un orbiteur de la NASA a finalement retrouvé les débris de l’engin depuis l’espace.
Il est très compliqué de se poser sur la Lune. La gravité y est en effet beaucoup plus faible que sur Terre, ce qui rend le contrôle et l’atterrissage plus délicats. Les vaisseaux doivent donc être conçus pour fonctionner efficacement dans cet environnement. En outre, la Lune n’a qu’une très fine atmosphère qui ne ralentit pas suffisamment la descente. Pour y parvenir, les vaisseaux doivent donc utiliser des rétrofusées ou d’autres méthodes. Par ailleurs, les communications entre la Lune et la Terre peuvent être perturbées par les conditions atmosphériques terrestres et les perturbations solaires, ce qui peut rendre difficile la transmission des données nécessaires pour guider les atterrissages.