L’étude, réalisée par le groupe scientifique suédois, examine plusieurs aspects tels que le climat, la pollution de l’air, la contamination de l’eau par le phosphore et l’azote due à une utilisation excessive d’engrais, l’épuisement des eaux souterraines, la disponibilité de l’eau douce en surface, ainsi que l’état des environnements naturels non urbanisés et des environnements construits par l’homme. Seule la pollution de l’air n’a pas atteint un niveau critique à l’échelle mondiale.
D’après l’étude, plusieurs « points chauds » présentent des problèmes environnementaux à travers l’Europe de l’Est, l’Asie du Sud, le Moyen-Orient, l’Asie du Sud-Est, certaines régions d’Afrique, ainsi qu’une grande partie du Brésil, du Mexique, de la Chine et de l’ouest des États-Unis. Ces problèmes sont largement attribuables au changement climatique. Par exemple, les scientifiques ont constaté que près des deux tiers des terres n’atteignent pas les critères de sécurité en matière d’eau douce.