Au Brésil, des chercheurs ont réussi à utiliser des capsules de café usagées comme matière première pour la production de filaments imprimables en 3D. L’objectif est simple : réduire l’impact environnemental de ces capsules.
L’équipe brésilienne explique être parvenue à utiliser des capsules de café usagées en tant que matière première pour la production de filaments imprimables en 3D. Rappelons au passage que les capsules de café réutilisables existent déjà. En revanche, une majorité de ces mêmes capsules finissent généralement leur course à la poubelle et donc dans les décharges.
Dans le cadre de leur étude, les chercheurs ont développé des cellules électrochimiques avec des filaments d’acide polylactique (PLA) non conducteurs, ainsi que des capteurs électrochimiques contenant des filaments conducteurs ayant bénéficié d’un ajout de noir de carbone. Plus précisément, les cellules de PLA subissent un lavage, un séchage, puis une étape d’extrusion dans un système chauffé, permettant ainsi d’obtenir le matériau non conducteur. Pour une conduction optimale, le noir de carbone doit être ajouté entre les étapes de chauffage et d’extrusion. Ensuite, ce même matériau doit subir un refroidissement et une lamination après extrusion afin d’obtenir les fameux filaments d’impression 3D.