Si la sueur est synonyme de gène et d’inconfort pour de nombreuses personnes (surtout durant les mois d’été), elle peut être également un bon moyen de surveiller son état de santé. Pour en tirer pleinement parti, des chercheurs basés à Hawaï ont dernièrement mis au point un capteur imprimé en 3D permettant le suivi de certaines maladies.
Il faut savoir que la collecte de sueur est déjà utilisée pour des tests concernant certaines maladies comme la fibrose kystique. Cependant, les approches dites classiques peuvent être assez onéreuses. Elles font en effet notamment appel à des tampons absorbants ou encore à des tubes microforés appliqués contre l’épiderme. Sont également nécessaires un personnel formé et un équipement adéquat, lui aussi très coûteux. Et si l’arrivée récente d’appareils de collecte portables a permis de révolutionner le secteur, ces installations sont malheureusement à usage unique. L’utilisation ici de l’impression 3D pour ce capteur associe donc efficacité, facilité d’utilisation et coût réduit.