Les ruches sur les toits des villes, un mouvement contre-productif ?

Les ruches sur les toits des villes se sont multipliées ces dernières années, dans une volonté de lutter contre la disparition massive des insectes pollinisateurs. Aujourd’hui, les abeilles, à la fois urbaines et sauvages, sembleraient être en danger…

Selon certains chercheurs en écologie, les ruches urbaines pourraient menacer les abeilles sauvages, les pollinisatrices citadines consommant soi-disant une trop grande quantité des ressources florales disponibles.

Isabelle Dajoz, scientifique à l’université Diderot, attire l’attention sur l’impact du grand nombre de ruches citadines sur la biodiversité. Il est vrai que les abeilles domestiques se multiplient à vitesse grand V dans les métropoles françaises : rien qu’à Paris, on recenserait plus de 1000 ruches sur les toits, soit 10 ruches au kilomètre carré.

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