Des chercheurs ont utilisé les variations de luminosité des quasars de l’Univers primitif pour mesurer la dilatation du temps jusqu’à seulement un milliard d’années après le Big Bang. De quoi parle-t-on précisément ?
Une prédiction fondamentale du modèle du Big Bang et de la théorie de la relativité générale est l’expansion de l’Univers. Cette expansion signifie que l’espace lui-même se dilate, entraînant une augmentation des distances entre les galaxies et les objets célestes. De ce fait, les observations de l’Univers lointain devraient normalement être affectées par cette expansion de l’espace. Cette dilatation cosmologique y affecte ainsi notre perception du temps.
En raison de l’expansion de l’espace, les signaux lumineux provenant des objets éloignés mettent en effet plus de temps pour atteindre les observateurs sur Terre. Cela signifie que les événements qui se produisent dans le cosmos lointain semblent se dérouler plus lentement lorsqu’ils sont observés depuis notre perspective. Les phénomènes astronomiques tels que l’évolution des galaxies, la formation des étoiles et les explosions stellaires peuvent ainsi sembler ralentis en raison de cette dilatation cosmologique.