Il y a quelques jours, quatre équipes distinctes ont fait une annonce qui promet de bouleverser l’astrophysique. Elles ont en effet identifié pour la première fois des ondes gravitationnelles monstrueuses. Quelles sont les implications d’une telle découverte ?
Notez également que les ondes gravitationnelles, comme le rayonnement électromagnétique, se présentent dans une gamme de fréquences. Celles à haute fréquence ont des longueurs d’onde plus courtes et sont plus énergétiques. À l’inverse, celles à basse fréquence ont des longueurs d’onde plus longues et sont moins énergétiques. Ces dernières ont également de longues périodes (temps entre les « pics » de chaque ondulation).
La découverte annoncée par l’Observatoire nord-américain des nanohertz pour les ondes gravitationnelles (NANOGrav) le mercredi 28 juin marque la première détection d’ondes gravitationnelles à basse fréquence. Les chercheurs pensent qu’elles pourraient avoir été libérées par des centaines de milliers, voire de millions de binaires de trous noirs supermassifs existant dans l’univers primitif.