Comme de nombreuses industries, celle du verre doit également tenter de réduire son empreinte carbone. Or, des chercheurs américains ont récemment mis au point un nouveau verre dont les promesses sont alléchantes. En effet, ce matériau baptisé LionGlass pourrait réduire de moitié les émissions de CO2 pour sa production. De plus, il possède une résistance accrue aux dommages multipliée par dix.
Rappelons que le verre traditionnel provient de la fusion de trois matériaux principaux, à savoir le sable de quartz, le carbonate de sodium ainsi que le calcaire (carbonate de calcium). Lors de la fonte, ces deux derniers matériaux libèrent du CO2. Toutefois, une grande quantité de CO2 est également générée par l’énergie des fours nécessaires à la fusion du verre, dont la température est de plus de 1000 °C. Dans le cas du LionGlass, les températures de fusion sont réduites de 300 à 400 °C, ce qui a pour effet de réduire la consommation d’énergie d’environ 30 %.