Si l’impact de l’humanité sur la planète a débuté il y a très longtemps, la situation actuelle est très alarmante. Toutefois, la distribution de cet impact sur Terre est très inégale comme le prouve une carte publiée récemment. Sans surprise, les grands « points chauds » correspondent aux mégalopoles concentrant la majorité de la population et des activités humaines.
La cartographie en question prend en compte pas moins de huit variables dites de « pression humaine ». Nous y retrouvons ainsi les notions de densité de population, de pollution lumineuse, de zones bâties, de terres cultivées, de pâturage, de réseau routier, de voies navigables et de chemins de fer. Étant donné que certaines pressions ont un impact plus important que d’autres sur l’environnement, les chercheurs ont par ailleurs normalisé et pondéré les données. Le résultat donne donc un aperçu très clair des zones où l’impact humain est le plus important.