Une équipe d’archéologues franco-allemande a récemment analysé de l’ADN ancien extrait dans les restes de plusieurs dizaines d’individus morts il y a près de 9 000 ans en France. Ces données ont permis de reconstituer deux arbres généalogiques néolithiques élaborés qui s’étendent sur plusieurs générations, ce qui en fait le plus grand registre humain ancestral jamais reconstitué. L’équipe décrit un groupe de parents proches qui pratiquait la monogamie et l’exogamie féminine.
En France, la région du Bassin parisien est connue pour ses grands sites du genre. Celui de Gurgy est le plus important. Situé à environ sept kilomètres au sud-est d’Auxerre et daté d’environ 6 700 ans avant notre ère, il comprend des tombes individuelles et collectives. La plupart contenaient des objets funéraires tels que des poteries, des outils en silex et des parures en coquillages.