Depuis déjà quelques années, la résistance aux antibiotiques est une préoccupation très importante en matière de santé publique. Aux États-Unis, des chercheurs ont démontré de l’efficacité de certaines molécules anciennes. Or, ces molécules « appartenaient » aux Néandertaliens et aux Dénisoviens. En revanche, ce n’est pas sans poser des questions éthiques.
Afin de prouver l’efficacité de ces cellules dans la lutte contre l’antibiorésistance, les chercheurs ont rassemblé des génomes notamment prélevés sur des os par des paléontologues. Ensuite, ils ont entraîné une IA afin de définir quelles molécules pourraient agir sur l’organisme d’un être humain du XXIe siècle. Après des tests effectués sur des souris, certaines cellules ont été capables de lutter contre certaines infections bactériennes avec efficacité. Par ailleurs, un terme est né de ces expériences : la désextinction moléculaire.