En Suède, ce lundi 21 août, les jeunes élèves ont retrouvé le chemin de l’école, et à leur grande surprise, leurs pupitres n’étaient plus équipés des tablettes numériques auxquelles ils étaient habitués. À la place, ils ont découvert les bons vieux manuels scolaires en papier.
Ainsi, ce qui était perçu autrement comme une approche novatrice et amusante de l’éducation suscite maintenant de nombreuses interrogations. En mai dernier, la ministre de l’Éducation, Lotta Edholm, a avertit dans le journal Dagens Nyheter que le pays subissait une « crise de la lecture ».
En effet, durant cette période, la pandémie a considérablement perturbé l’expérience éducative des élèves à travers le monde, les confrontant à de nouveaux défis d’apprentissage. Et depuis 2015, la crise migratoire a conduit à l’arrivée d’un grand nombre d’élèves ayant une maîtrise limitée de la langue suédoise dans les écoles.