Chez les humains et chez plusieurs autres mammifères, les neurones sont distribués selon un modèle mathématique bien spécifique. Cette découverte pourrait aider les chercheurs à créer de meilleurs modèles informatiques du cerveau à l’avenir.
Dans le cadre de nouveaux travaux, des chercheurs de l’institut scientifique allemand Forschungszentrum Jülich et de l’Université Harvard ont tenté de combler ces lacunes en combinant les données précédemment collectées sur des souris, des ouistitis, des macaques, des galagos (de petits primates nocturnes), des singes-hiboux, des babouins et des humains.
En examinant toutes ces données, l’équipe s’est aperçue que les neurones étaient répartis selon un schéma commun chez tous ces mammifères au sein de différentes régions corticales. Plus précisément, au sein de différentes régions corticales, leur densité pouvait être décrite avec une distribution lognormale. Il s’agit d’une distribution de probabilité continue souvent utilisée pour modéliser des variables positives avec une asymétrie positive, ce qui signifie qu’elle est étirée vers la droite. Autrement dit, elle décrit des données où les valeurs plus basses sont plus probables que les valeurs plus élevées, mais avec une queue de distribution étirée vers les valeurs élevées.