Dans le cadre du projet international CLOUD, des chercheurs ont identifié les sesquiterpènes, des hydrocarbures gazeux libérés par les plantes, comme étant un facteur majeur dans la formation des nuages. Cette découverte pourrait réduire les incertitudes des modèles climatiques et aider à faire des prévisions plus précises.
L’objectif du projet CLOUD (Cosmics Leaving Outdoor Droplets), une collaboration internationale entre chercheurs en atmosphère du centre de recherche nucléaire du CERN, à Genève, est de combler ces lacunes, en particulier en ce qui concerne la formation des nuages. Il s’agit en effet d’un facteur clé, car plus le nombre de nuages est important et plus le rayonnement solaire est reflété, ce qui contribue au refroidissement de la surface de la Terre.