Dans une étude, des chercheurs américains expliquent avoir découvert une protéine dont les niveaux seraient anormalement élevés dans les muscles des personnes souffrant du syndrome de fatigue chronique. Pour les scientifiques, il s’agit peut-être d’une clé permettant d’en savoir davantage sur cette mystérieuse maladie.
Or, cette présence trop importante de WASF3 nuirait aux mitochondries, des structures dont le rôle est de produire l’énergie pour permettre le bon fonctionnement des cellules. Cela pourrait alors expliquer certains symptômes de la fatigue chronique, notamment l’épuisement extrême ou encore la sensation de ralenti au niveau du cerveau.
Les auteurs de l’étude pensent que l’augmentation des niveaux de WASF3 serait le résultat d’un stress lié au réticulum endoplasmique, une structure qui possède un rôle dans la production des protéines. Or, ce stress peut intervenir en cas d’infection par un virus et il ne fait aucun doute que cela fait sens, dans la mesure où le syndrome de fatigue chronique se déclenche souvent après une infection virale.