Une équipe de chercheurs annonce avoir isolé et séquencé des molécules d’ARN vieilles de plus d’un siècle provenant d’un spécimen de tigre de Tasmanie conservé dans une collection de musée. Il s’agit d’une première chez un animal disparu. Que pourrait nous apprendre cette nouvelle percée ? Les détails de ces travaux sont publiés dans la revue Genome Research.
Sa disparition définitive avait ensuite été précipitée après la colonisation européenne. Considérant ces marsupiaux comme une menace pour l’agriculture, en particulier pour les troupeaux de moutons, les autorités avaient en effet instauré une prime de 1 £ dès 1888 pour chaque animal adulte tué, encourageant ainsi une chasse intensive et non réglementée. Cette campagne, associée à la perte continue de son habitat, a finalement réduit la population de tigres de Tasmanie à des niveaux critiques.