Selon plusieurs chercheurs en neurologie et experts en maladies dégénératives, réduire l’activité d’une variante génétique à haut risque pourrait permettre de ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer, voire la prévenir.
Le gène APOE joue un rôle dans la fabrication d’une protéine qui transporte le cholestérol dans l’organisme. Il en existe trois variants dont APOE4, présent chez environ 2 % des humains. Or, cette mutation est le principal facteur de risque de la maladie d’Alzheimer. Selon les scientifiques, un individu qui obtient une seule copie de ce gène de l’un de ses parents aurait deux fois plus de risque de contracter la maladie d’Alzheimer. Dans le cas de deux copies obtenues des deux parents, le risque est alors multiplié par huit à dix, surtout après l’âge de 80 ans.