Des analyses récentes montrent que des variantes génétiques portées par Neandertal pourraient augmenter la sensibilité à la douleur chez certaines personnes, en particulier au sein des populations ayant une ascendance amérindienne prédominante.
Le gène SCN9A, situé sur le chromosome 2 humain, code pour une protéine appelée Nav1.7 qui joue un rôle crucial dans la transmission des signaux de douleur par les nerfs. Les mutations ou variantes génétiques de ce gène peuvent donc affecter la façon dont les nerfs détectent et transmettent la douleur.
Dans le cadre de nouveaux travaux dirigés par Pierre Faux, généticien à l’Institut national français de l’agriculture, de l’alimentation et de l’environnement, les chercheurs ont étendu ces résultats en étudiant les Latino-Américains, montrant que ces variantes génétiques néandertaliennes sont beaucoup plus courantes chez les personnes d’ascendance amérindienne.