Alors que les projets de plantation massive d’arbres se multiplient aux quatre coins du monde, une étude récente laisse à penser que cela pourrait en réalité faire plus de mal que de bien, notamment pour la biodiversité dans les zones tropicales. Comment les scientifiques sont-ils arrivés à de telles conclusions ?
Les auteurs de l’étude s’indignent du fait que les écosystèmes, et donc la biodiversité, soient réduits à la notion de carbone. Pourtant, la capture du carbone ne serait qu’un petit élément des fonctions écologiques essentielles que remplissent les forêts tropicales et les écosystèmes herbeux. Par exemple, dans le sud du Mexique ou encore au Ghana, des forêts jadis très diverses ont aujourd’hui été transformées en masses homogènes très vulnérables aux maladies, ce qui a un impact catastrophique sur la biodiversité locale.