D’anciens squelettes décapités découverts dans des fosses communes en Chine, datés d’il y a environ 4 100 ans, témoignent de la plus grande chasse aux têtes enregistrée en Asie néolithique. Cette pratique impliquait la décapitation des ennemis pour en faire des trophées.
La pratique pouvait aussi être utilisée pour effrayer les adversaires potentiels. La réputation d’une tribu ou d’une communauté qui collectait les têtes de ses ennemis pouvait en effet dissuader les attaques futures.
Cette approche continue aujourd’hui de susciter l’intérêt des chercheurs, ce qui nous ramène à cette nouvelle découverte. En Chine, des archéologues ont en effet identifié un exemple particulièrement troublant de cette pratique, mettant en lumière des aspects inattendus et tragiques.