Un crâne récemment découvert sur un site funéraire utilisé entre 2 566 et 2 239 av. J.-C.. présente plusieurs particularités. Contrairement aux autres squelettes retrouvés, celui-ci aurait conservé les traces de deux trépanations, des interventions consistant à percer ou à gratter des trous dans le crâne.
Au cours de cette pratique, le praticien, probablement un individu au sein de la communauté possédant des connaissances médicales rudimentaires, utilisait des outils lithiques pour gratter progressivement le crâne, créant ainsi un trou. La technique de grattage était privilégiée, car elle minimisait les risques d’endommager les méninges ou le cerveau, réduisant ainsi les chances d’infections post-chirurgicales.
Récemment, sur un site funéraire datant de 2566 à 2239 av. J.-C., des archéologues ont identifié le crâne d’une femme âgée de 35 à 45 ans portant des traces fascinantes de deux de ces interventions risquées. L’examen aurait en effet révélé deux trous superposés entre sa tempe et le haut de son oreille, mesurant respectivement 53 sur 31 mm et 32 sur 12 mm. Les chercheurs ont déterminé que ces trous résultaient de deux interventions distinctes réalisées à l’aide d’une technique de grattage comme mentionné ci-dessus.