Dans le ciel de l’Alaska, des chercheurs ont récemment créé des aurores boréales artificielles, un phénomène visible jusqu’à 500 kilomètres. Cette prouesse, réalisée par plusieurs universités américaines à l’aide des transmetteurs de l’observatoire HAARP, marque une étape importante dans la recherche atmosphérique et spatiale.
Les habitants de l’Alaska ont été témoins d’un phénomène extraordinaire : des aurores boréales miniatures illuminant le ciel nocturne. Ce spectacle n’était pas l’œuvre de la nature, mais le résultat d’expérimentations scientifiques avancées menées par l’observatoire HAARP (High Frequency Active Auroral Research Program).
Le HAARP, un projet de recherche conçu pour étudier les couches supérieures de l’atmosphère, joue un rôle crucial dans cette expérience. Equipé d’un réseau impressionnant de 180 antennes phasées, réparties sur une étendue de 12 à 16 hectares et dotées d’une puissance maximale de 3,6 mégawatts, HAARP a permis la création de ces aurores artificielles.