Environ 10 ans après, une amie compatissante m’a posé des questions sur ma mère, et comme je n’en avais parlé à personne en dehors de ma famille, j’ai craqué. Cela a été une étape importante dans mon processus de deuil, mais les années qui ont suivi ont été remplies de moments difficiles.
Des événements apparemment anodins, comme choisir ma robe de mariée sans ma mère, ont ravivé des sentiments intenses. Parfois, lors de journées ordinaires, des scènes simples de la vie quotidienne, comme une mère et sa fille partageant un moment ensemble, déclenchent en moi une douleur profonde.
Le deuil ne suit pas un chemin linéaire vers la guérison. Il n’y a pas de conclusion définitive ni de fermeture. Pour moi, le deuil est le résultat d’avoir aimé profondément. J’ai appris à reconnaître et à accepter les émotions que je ressens, qu’elles soient liées à l’amour, à la douleur ou à la perte. C’est un processus continu où j’apprends à être attentive à ces sentiments et à les honorer dans mon cheminement vers la paix intérieure.