Si du point de vue de l’apparence, nos deux narines se ressemblent beaucoup, leur fonctionnement comporte des différences significatives. Selon une étude récente, elles ne sentiraient même pas de la même façon.
Les neurologues ont pour le savoir recruté une dizaine de patients épileptiques avec des électrodes implantées dans leur cerveau. Trois parfums différents leur ont été soumis, soufflés tour à tour dans chacune de leurs narines. Ensuite, les volontaires ont été invités à identifier les odeurs tout en mentionnant quelle narine a permis cette identification. Finalement, les résultats obtenus ont été mis en lien avec les données provenant des électrodes.
Selon les auteurs de l’étude, chaque narine agit indépendamment de l’autre, surtout lorsqu’elles sont soumises séparément à une même senteur. Or, si l’activité cérébrale résultant des tests était très proche, la similarité n’était pas parfaite. En effet, les chercheurs ont souligné la présence d’un court délai avant que les narines ne soient en phase dans l’identification des odeurs.