Récemment, des chercheurs nord-américains ont eu recours à l’impression 3D pour mettre au point un matériau vivant intégrant un polymère dérivé des algues. L’objectif ? Transformer les polluants de l’eau en molécules inoffensives et ainsi dépolluer l’eau à moindres frais.
Les scientifiques ont alors modifié une souche de la cyanobactérie afin de produire une enzyme laccase oxydative. Or, cette enzyme est connue pour sa capacité à éliminer certaines substances organiques polluantes, dont les colorants, les antibiotiques et d’autres médicaments.
Une expérience a déjà permis de vérifier la capacité du biocomposite cyanobactérien à neutraliser le carmin d’indigo dans l’eau. Le colorant s’est tout simplement décomposé en molécules inoffensives. De plus, le matériau en question peut s’autodétruire après son utilisation grâce à une mort cellulaire induite par la théophylline, une molécule que l’on retrouve notamment dans le chocolat. Cela permet évidemment de minimiser l’impact de cette innovation sur l’environnement.