Un article publié récemment explore une hypothèse intrigante selon laquelle le processus de vieillissement rapide observé chez de nombreux mammifères, dont les humains, pourrait résulter d’une stratégie évolutive développée pendant l’ère des dinosaures.
Différentes espèces vivant dans des environnements variés avec des taux de mortalité différents développent des stratégies de cycle de vie distinctes. Les mammifères, y compris les humains, présentent ainsi un vieillissement rapide avec une dégénérescence nette. Certaines espèces de reptiles comme les tortues semblent à l’inverse vieillir beaucoup plus lentement, voire pas du tout. Comment expliquer ces différences ? Un article publié récemment propose une hypothèse : celle du « goulot d’étranglement de la longévité ».