Des chercheurs ont récemment découvert des preuves archéologiques inédites indiquant que les composés psychoactifs du cannabis peuvent persister dans les os bien après la mort. Ces découvertes proviennent de restes squelettiques datant du 17e siècle retrouvés dans la crypte Ca’ Granda de l’Ospedale Maggiore, à Milan, en Italie.
Le cannabis, une plante largement utilisée depuis l’Antiquité, était autrefois utilisé à des fins médicinales en raison de ses effets analgésiques. Bien que son utilisation ait décliné au Moyen Âge en Europe occidentale, des preuves suggèrent qu’il était encore administré pour traiter divers maux.
Par ailleurs, de rares investigations archéotoxicologiques ont déjà été réalisées sur des restes humains, mais jusqu’à présent, aucune détection de cannabis dans des os anciens n’avait été signalée.