Ils ont sélectionné ces études en passant d’abord par les bases de données de recherche, puis en effectuant une recherche manuelle dans les listes de références pour en repérer d’autres.
Bien que le nombre de 33 études sur deux décennies puisse sembler limité, les auteurs reconnaissent d’emblée les limites de l’étude : « La petite taille de cet échantillon pourrait être due au caractère émergent et nouveau de ce domaine, ainsi qu’à l’évolution des techniques de recherche. Ce n’est peut-être pas idéal, mais cela représente le meilleur ensemble de données disponible à ce jour. »
Trois conclusions majeures émergent de ces recherches. Premièrement, l’exposition aux appareils numériques affecte à la fois la structure et le fonctionnement du cerveau des enfants, mais ces effets ne sont pas nécessairement mauvais. Deuxièmement, des zones spécifiques du cerveau semblent être particulièrement influencées par cette exposition. Enfin, ces altérations dans la structure cérébrale semblent durer sur le long terme.