Des bourgeons émergent des cendres des séquoias de Californie touchés par les incendies ravageurs de 2020, suggérant que ces arbres sont plus résilients aux feux de forêt que prévu. Une étude révèle en effet que ces arbres utilisent d’anciennes réserves de carbone pour favoriser une nouvelle croissance.
Cependant, la capacité des arbres à stocker ces glucides résultant de la photosynthèse est tout aussi cruciale. Ces réserves de carbone sont en effet stockées sous forme de composés tels que l’amidon dans différentes parties de l’arbre, notamment les racines, le tronc et les branches. Ces réserves jouent ensuite un rôle essentiel lorsqu’un arbre est confronté à des défis environnementaux, tels que des périodes de sécheresse ou des incendies qui endommagent le feuillage de l’arbre. Lorsque le feuillage est détruit, la capacité de l’arbre à photosynthétiser est en effet compromise. Ces réserves de carbone peuvent alors être mobilisées pour soutenir la repousse des feuilles ou d’autres formes de croissance.