Le déni de grossesse, bien que rare, touche environ une grossesse sur 500. Anne Besnier, ancienne gynécologue libérale, souligne que « Ce n’est pas si rare que cela ». En effet, de nombreuses femmes ne réalisent pas leur grossesse, souvent à cause de symptômes trompeurs comme l’absence de prise de poids notable ou la continuation des règles.
Dans ces situations, un accompagnement psychologique est crucial. Le déni de grossesse peut entraîner un choc émotionnel intense pour la mère, d’autant plus lorsqu’elle découvre sa grossesse seulement au moment de l’accouchement.
L’arrivée de Tom a été un choc pour toute la famille. « Ils étaient choqués et dans l’incompréhension la plus totale, surtout les filles. Elles pensaient que quelqu’un avait déposé un bébé devant notre porte, » explique Guillaume, le père. Cependant, l’amour et la compréhension se sont rapidement installés, et la famille a accueilli Tom avec joie. « Nos enfants ont été si compréhensifs, » se réjouit Alexandra.