La préfecture de police a annoncé une décision cruciale : les bouquinistes doivent démonter leurs emplacements pour la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques. Cette mesure, jugée « indispensable » pour la sécurité, se base sur des réglementations strictes visant à prévenir les risques d’actes terroristes. Pour la préfecture, il s’agit d’une nécessité absolue pour assurer la protection de cet événement majeur, qui se tiendra dans un lieu aussi symbolique que la Seine.
L’Association culturelle des bouquinistes de Paris, représentant la majorité des professionnels du secteur, a réagi avec véhémence à cette demande. Leur position est claire : ils n’ont « nullement l’intention de bouger ». Pour eux, la proposition de la préfecture représente plus qu’une simple gêne logistique. L’adjoint à la Seine a suggéré que leur présence pourrait entraver la vue des spectateurs lors de la cérémonie, une affirmation qui a enflammé les esprits.