Dans le cadre d’une étude internationale, des chercheurs ont réussi à modifier le microbiome des plantes. L’objectif de ces travaux était d’augmenter la prévalence des bonnes bactéries capables de les protéger contre maladies. Grâce à cette avancée, la dépendance du monde aux pesticides ne sera un jour peut-être qu’un lointain souvenir.
Les auteurs de ces travaux ont étudié des plants de riz et observé un gène spécifique du groupe de biosynthèse de la lignine. Or, ce polymère complexe présent dans les parois cellulaires des plantes joue un rôle crucial dans la formation du microbiome. Les scientifiques ont ensuite désactivé ce gène et observé une baisse de la quantité de certaines bonnes bactéries. En surexprimant le gène, ils ont toutefois obtenu l’effet inverse, c’est-à-dire une multiplication de ces bactéries bénéfiques.