Dans des pays tels que la Chine et les États-Unis, nous parlons actuellement de « surabondance pétrochimique ». En conséquence, le plastique neuf est aujourd’hui beaucoup moins onéreux que le plastique recyclé. Ce phénomène représente donc un défi de taille pour les sociétés qui désirent soigner leur empreinte écologique.
Sans surprise, cette surabondance pétrochimique met en difficulté les entreprises qui produisent des plastiques recyclés, mais aussi les sociétés qui désirent faire baisser leur dépendance aux plastiques à usage unique afin de réduire la pollution en aval. L’un des produits chimiques les plus concernés n’est autre que l’éthylène issu d’hydrocarbures dérivés du pétrole et du gaz naturel. Il faut dire que depuis 2019, la production a augmenté de 42 millions de tonnes alors que la demande a subi une hausse de seulement 14 millions de tonnes. En conséquence, les taux d’utilisation de l’éthylène étaient de 82 % en 2023 contre 90 % en 2019.