Les États-Unis se lancent dans le caoutchouc de pissenlit

Face à la déforestation induite par la surexploitation d’hévéas en Asie et en Amazonie, une équipe de chercheurs américains s’est intéressée au latex de pissenlit. Cette soi-disant mauvaise herbe pourrait en effet produire du caoutchouc de façon plus durable.

Aujourd’hui, la majeure partie du caoutchouc naturel provient du latex de l’hévéa, cet arbre tropical principalement cultivé au Brésil, mais aussi en Asie du Sud-Est. Selon la WWF (World Wildlife Fund), le caoutchouc d’hévéa contribuerait grandement à la déforestation, et son homologue synthétique issu de l’industrie pétrochimique, à la pollution chimique et atmosphérique.

L’hévéa (Hevea brasiliensis), souvent rebaptisé « arbre à caoutchouc », se cultive majoritairement pour son latex, suc végétal utilisé pour produire du caoutchouc naturel. Bien qu’originaire d’Amazonie, l’arbre est aujourd’hui principalement cultivé dans les régions tropicales d’Asie du Sud-Est, d’Afrique et d’Amérique du Sud. Parmi les facteurs qui contribuent à la surexploitation de l’hévéa :

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