Les bébés humains taquinent les autres de manière ludique dès l’âge de huit mois. Étant donné que le langage n’est pas requis pour ce comportement, des types similaires de taquineries ludiques pourraient être présents chez les animaux non humains. Dans le cadre de travaux, des chercheurs ont documenté ces comportements taquins chez quatre espèces de grands singes. Voici ce qu’ils ont appris.
En tant qu’élément essentiel de l’interaction humaine, la plaisanterie repose sur l’intelligence sociale, la capacité à anticiper les actions futures et la reconnaissance des violations des attentes d’autrui. Les taquineries ludiques partagent de nombreux aspects avec la plaisanterie et agissent comme un précurseur cognitif. Elles sont mutuellement agréables, se produisent dans des relations proches, nécessitent l’anticipation des réponses et créent des moments inattendus.