Une étude canadienne a récemment mis en avant un nouveau type de vitrocéramique, en théorie capable de révolutionner les solutions actuelles de stockage des déchets nucléaires. Or, la principale particularité de ce matériau composite est sa résistance à la corrosion.
Rappelons au passage que la vitrocéramique est une céramique se constituant de microcristaux dispersés dans une phase vitreuse. Ce matériau a été inventé en 1954 et est donc très récent par rapport au verre et à la céramique classique.
Selon les scientifiques canadiens, le composite vitrocéramique posséderait toutes les qualités requises pour un stockage sécurisé et sur le long terme des déchets nucléaires. Sa principale qualité n’est autre que sa résistance à la corrosion, contrairement aux moyens de stockage actuels. Par ailleurs, le composite vitrocéramique permettrait de fabriquer des récipients de stockage plus imposants en taille que ceux déjà existants.